
Auberge Sôla – La Chapelle-sous-Uchon
Retour aux sources et circuits courts
Depuis cet automne, le Cabinet Chiropraxie Autun accueille une nouvelle praticienne : Eva Gallecier. À tout juste quelques semaines de son installation aux côtés de Ronan Coubrun, elle nous parle de son parcours et de cette discipline encore méconnue qu’est la chiropraxie.
Le Mouv’ : Eva, comment êtes-vous venue à la chiropraxie ?
Eva : J’ai toujours voulu travailler dans le milieu médical, au contact des gens. Après une blessure au tennis que rien ne parvenait à soigner, la chiropraxie m’a soulagée. C’est ce qui m’a donné envie d’en faire mon métier. J’ai ensuite suivi cinq années d’études à l’Institut Franco-Européen de Chiropraxie, à Ivry-sur-Seine, où j’ai découvert une approche globale du corps.
Comment décririez-vous la chiropraxie, et en quoi diffère-t-elle de l’ostéopathie ?
Eva : C’est une thérapie manuelle centrée sur la colonne vertébrale et le système nerveux, qui coordonne toutes les fonctions du corps. En travaillant sur la mobilité articulaire, on favorise la communication entre le cerveau et les organes. La chiropraxie se distingue de l’ostéopathie par cette attention particulière au système nerveux : elle agit pour libérer les tensions et aider le corps à retrouver ses capacités d’auto-guérison.
Comment se déroule une séance ?
Eva : Elle commence par un entretien pour comprendre les antécédents et les habitudes de vie, puis se poursuit avec des tests, des palpations et des ajustements précis. L’objectif est de rétablir l’équilibre du corps et de soulager les douleurs : lombalgies, sciatiques, tendinites, névralgies ou simples tensions musculaires.
La chiropraxie s’adresse-t-elle à tout le monde ?
Eva : Oui, du nourrisson à la personne âgée, en passant par l’adolescent. Chez l’enfant et l’adolescent, on agit notamment sur les effets du cartable, les troubles de croissance ou certaines scolioses. Chez la femme enceinte, on aide à soulager les tensions liées à la grossesse. Et chez les sportifs, on travaille autant sur la récupération que sur la prévention des blessures.
Justement, vous insistez sur ce rôle préventif…
Eva : Oui, il est essentiel. Comme pour un contrôle chez le dentiste, venir une à quatre fois par an permet de maintenir la mobilité et d’éviter que les tensions ne s’installent. La chiropraxie ne soigne pas seulement la douleur, elle aide à préserver un corps vivant et en mouvement.
Qu’est-ce qui vous motive le plus dans ce métier ?
Eva : Voir les patients retrouver confort, mobilité et confiance dans leur corps. Redonner confiance au corps, c’est déjà commencer à le soigner.
Enfin, pourquoi avoir choisi Autun ?
Eva : Le pays Autunois ressemble à ma Franche-Comté natale, avec de magnifiques paysages où les amoureux de la nature peuvent s’épanouir.
De plus, c’est un territoire qui se redynamise, et je suis contente d’y apporter mon petit grain de sel. Avec son énergie et son écoute, Eva Gallecier incarne une nouvelle génération de chiropracteurs attentifs au lien entre posture, équilibre et bien-être. À Autun, son arrivée aux côtés de Ronan Coubrun marque une belle dynamique pour cette discipline en plein essor.

