Le Bistrot – Lucenay-L’Evêque
La tradition se conjugue au présent
Au cœur du village de Lucenay-l’Evêque, après plus de trois années d’existence, le Bistrot est devenu le lieu de rendez-vous de nombreux habitués, venant chaque jour d’un peu plus loin pour découvrir les mets traditionnels mais toujours créatifs de Marc Weber et son équipe.
«Nourrir, c’est aussi prendre soin de l’autre»
Cet adage, Marc l’a fait sien. En permanence dans le questionnement quant à ses réalisations, notre cuisinier requiert régulièrement l’avis de ses proches et est toujours avide de recettes transmises par ses clients qu’il s’attache à réaliser tout en y apportant sa touche personnelle. Car l’idée d’un menu figé, dont chaque plat parfaitement réalisé serait proposé jour après jour, année après année, le refroidit vite. Ce qu’il aime, c’est explorer les saveurs, les textures, conjuguer les différentes épices, pour dévoiler un met qui apporte du plaisir à l’autre.
Partage et transmission
Et parce que les pratiques se transmettent, Marc a décidé d’accueillir un apprenti, curieux d’en apprendre davantage sur la cuisine française. Bajram, originaire du Kosovo, se partage entre l’école et le restaurant en vue de l’obtention de son diplôme professionnel en décembre 2022.
En France depuis sept ans, c’est d’abord chez Emmaüs qu’il officie avant de rencontrer Marc.
«Ici, j’apprends beaucoup sur la cuisine française. Par exemple, au Kosovo, nous n’utilisons ni alcool ni viande de porc pour cuisiner, donc de nombreux plats sont nouveaux pour moi.
Et c’est ce qui me plaît», nous confie le jeune homme.
«Bajram est avide d’apprendre. C’est stimulant pour moi aussi car nous mettons en commun nos connaissances», poursuit Marc.
Quant à Magali, présente depuis les débuts, qui officie en salle, à l’accueil, en tant qu’aide cuisine et qui est devenue pour son plus grand plaisir la goûteuse de chacune des nouvelles préparations, elle apprécie de travailler dans cette ambiance chaleureuse.
«Nous travaillons sérieusement mais de façon détendue et dans le respect de chacun. Les clients le ressentent, je crois. C’est enrichissant professionnellement et humainement parlant», nous explique-t-elle, sourire aux lèvres.
Le printemps au Bistrot
Et si l’activité du bar tabac ainsi que la vente d’épices du monde en vrac se poursuivent, c’est la cuisine qui a pris le pas sur le reste. Pour répondre à la demande, Le Bistrot ouvrira dès la fin du mois de mars les soirs de fin de semaine en proposant un menu unique : entrée, plat, dessert, réalisé à partir de produits plus nobles et plus travaillés.
«Attention, nous ne sommes pas dans de la gastronomie mais dans des réalisations plus raffinées. Par exemple, je me passionne en ce moment pour le salage, le séchage et le fumage maison. Cela ouvre de nouveaux horizons et c’est ce qui me plaît», se réjouit-il. Avec l’arrivée des beaux jours et la réouverture prochaine de sa jolie terrasse, nul doute que le Bistrot sera pris d’assaut par ses clients friands de nouvelles aventures gustatives.